POURQUOI
LES ORTHODOXES ALLUMENT-ILS DES LAMPES A HUILE ?
Une des habitudes qu’ont les chrétiens orthodoxes pour
adorer Dieu et exprimer leur piété, c’est d’allumer
des lampes à huile tant à l’église qu’à la maison.
Il
y a pour cela plusieurs raisons.
Nous
allumons la lampe à huile pour signifier que notre foi
est Lumière. Le Christ a dit : « Je suis la Lumière
du monde ». La lumière de la lampe à huile nous rappelle
celle avec laquelle le Christ illumine nos âmes.
Nous allumons
la lampe à huile pour nous rappeler que toute notre
existence doit être lumineuse comme celle des Saints,
que Saint Paul qualifie de « fils de lumière ».
Nous allumons
la lampe à huile pour nous protéger de nos actes mauvais
et de nos sombres passions. Sa lumière dissipe les
ténèbres de notre être intérieur en nous renvoie à la
voie lumineuse de l’Evangile.
Nous allumons
la lampe à huile en signe de reconnaissance envers Dieu. Ainsi nous le remercions de nous garder en vie, en
bonne santé et nous Lui rendons grâce pour son infini
Amour, par lequel le salut est donné à tous.
Nous allumons
la lampe à huile pour qu’elle soit une protection contre
les puissances du Mal, qui nous harcèlent sans cesse
et plus particulièrement au moment de notre prière en
essayant de nous détourner de Dieu. Les démons aiment
les ténèbres et sont effrayés par la lumière, tant par
celle du Christ que par celle de ceux qui aiment le
Christ.
Nous allumons
la lampe à huile pour nous rappeler que nous devons
nous imposer des sacrifices de toutes sortes. De la
même manière que la mèche se consume par la flamme de
la lampe, de la même manière notre volonté doit se laisser
consumer par la flamme de l’amour du Christ et se soumettre
toujours à la volonté de Dieu.
Nous allumons
la lampe à huile pour apprendre que, de la même manière
qu’elle ne peut s’allumer sans nos mains, ainsi aussi
la lampe à huile de notre cœur ne peut s’allumer sans
les mains de Dieu. Les efforts de nos vertus sont pareils
à la mèche et l’huile. Pour s’allumer et éclairer,
elles ont besoin du « feu » de l’Esprit Saint.
Traduit
du grec.
Texte du Rév. Diacre Georges GEKA in Edition de la Métropole
de Nicopolis, Grèce – Preveza 1992.
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