Dans
l'Eglise Orthodoxe on appelle "sacrement"
la rencontre de la foi humaine et de la grâce
divine. La foi humaine s'extériorise par les
prières, les chants liturgiques et les offices
religieux ; ainsi se crée, se cultive le terrain
du cur humain ; l'âme humaine se prête
alors à la culture divine, à la possibilité
de recevoir le Saint Esprit. Chaque sacrement représente
un miracle qui pousse à la renaissance, au renouvellement,
à la transfiguration, à l'amélioration
de la nature humaine affligée par le péché
; d'où le terme "sacrement", c'est
à dire quelque chose sortant des limites de la
rationalisation humaine pour aller vers le mystère
de l'Amour divin envers le monde et l'homme.
Le premier sacrement concernant la vie d'un orthodoxe
est le baptême. Lors de l'immersion du baptisé,
par la force de la grâce du Saint Esprit, tout
péché est effacé. Après
le baptême, l'être humain est " saint
" et sans péché. C'est ce potentiel,
que Dieu a donné à l'homme lors de sa
création, qu'Il renouvelle dans le sacrement
du baptême : c'est le potentiel de la pleine communion
avec Dieu ; c'est le potentiel de la sainteté
; avec tout cela Dieu ne prive absolument pas l'homme
de son libre arbitre : l'homme peut s'en servir et même
en abuser. L'abus mène au péché,
celui-ci n'étant rien d'autre qu'un, éloignement
et un détachement de Dieu.
Dans notre propre expérience, nous savons tous,
combien cette fuite au "pays lointain", comme
il est dit dans la parabole du fils prodigue, est un
éloignement spirituel. Si cet éloignement
n'avait pas de limites, il serait difficile de compter
sur la possibilité du salut. L'amour illimité
de Dieu pour l'homme s'est exprimé dans la possibilité
du baptême réitéré, que l'on
appelle sacrement de la confession. Si le baptême
est une "nouvelle naissance" pour la vie éternelle,
la confession laisse au chrétien la possibilité
de renaissance pour cette même vie éternelle.
Lorsque le Christ a été crucifié
pour racheter nos péchés, l'expression
la plus élevée de Son sacrifice a été
ce moment terrible lorsqu'Il s'adressa à Dieu
le Père avec la supplication : "Mon Dieu,
mon Dieu ! Pourquoi M'as-Tu abandonné ?".
Il est impossible d'imaginer que Celui que l'Eglise
appelle " Un de la Sainte Trinité"
pouvait être tout à fait détaché
de Celle-ci. A l'instant même de cette prière
divine, les péchés de toute l'existence
de l'humanité ont été pris par
le Fils de Dieu ; ce lourd fardeau est tombé
sur les épaules de l'Agneau, comme un nuage obscur
et impénétrable qui cacha devant Son regard
humain la seule chose qui était sacrée
pour Lui : l'image du Père. Voilà ce qui
a été le suprême sacrifice de l'humilité
et de l'humiliation divine pour l'amour de l'homme.
C'est justement par cet acte salutaire de l'amour divin
pour l'homme que la voie vers Dieu, vers le Royaume
des Cieux, s'est ouverte à nous. Dieu a pris
sur Lui nos péchés et par cela même
nous a donné la possibilité de les Lui
confier. Cette possibilité se réalise
lors du sacrement du baptême et se répète
lors du sacrement de la confession, quand nous apportons
tout ce qui est obscur, mensonger, mauvais, pesant,
tout ce qui nous sépare de Dieu. Lors de chaque
confession le repentant renaît spirituellement,
se purifie pour, la vie en Dieu.
Dieu est le Dieu de la renaissance, du renouveau : "
Voici que Je fais toutes choses nouvelles " dit-il.
Ainsi, à chaque confession, par Sa grâce
toute puissante, Dieu enlève tout le poids de
nos péchés de notre conscience, ouvrant
ainsi une nouvelle page de notre vie. Le passé,
pour lequel nous nous repentons, s'efface et il nous
est donné de nouveau un potentiel de sainteté
et la possibilité d'écrire sur une nouvelle
page immaculée du livre de notre vie, ce que
notre libre arbitre aura choisi. Nous savons que le
soleil ardent de l'amour divin s'obscurcira de nouveau
par nos péchés, nos chutes, notre abus
du libre arbitre. Ceci Dieu le sait et c'est pour cela
que, par Sa miséricorde, II nous donne cette
possibilité de vivre d'une confession à
l'autre. Comme la poussière, comme la saleté
de nos maisons, les péchés s'amoncellent
sur notre conscience, toujours les mêmes péchés,
comme la même poussière ; et si la maison
n'est pas nettoyée régulièrement,
elle deviendra facilement un tas d'ordures et de crasse
; le cur de l'homme a besoin aussi d'un nettoyage
spirituel régulier.
Le sacrement de la confession est un processus long,
presque ininterrompu ; il ne se termine absolument pas
au moment où le repentant reçoit l'absolution
de ses péchés. Le chrétien croyant
doit contrôler constamment lui-même son
état spirituel intérieur : la vigilance
intérieure est une condition obligatoire de la
croissance spirituelle ; dès que cette vigilance
s'affaiblit, le mal se glisse dans le cur humain
et en prend possession. Dans cette lutte entre le bien
et le mal pour le salut éternel de, l'homme,
il n'existe pas de zones intermédiaires, la lutte
se passe toujours en première ligne.
La vigilance spirituelle s'exprime dans le sentiment
du repentir, dans la conscience de notre culpabilité
devant Dieu, devant les hommes et devant nous-mêmes.
Devant nous-mêmes, car les péchés
sont nocifs, occasionnant un préjudice à
notre âme, à notre personnalité,
à notre salut. Contrairement à ce que
certains, qui ne croient pas â la force de l'esprit,
le pensent, cette connaissance de nos péchés
ne doit absolument pas nous amener à un état
d'infériorité, ni nous amener à
un état de découragement profond, car
cet état là est considéré
comme un des plus grands péchés ; lorsque
l'homme est découragé, il ne croit plus,
que Dieu se soucie de lui. Le processus du repentir
est un compte-rendu devant nous-mêmes, devant
notre conscience. Les résultats de ce compte-rendu
sont présentés à Dieu en espérant
Sa miséricorde, car Dieu a dit : "Bienheureux
les pauvres en esprit" ; bienheureux, veut dire
heureux ! Ici notre logique humaine s'arrête involontairement
devant ce paradoxe spirituel : le compte-rendu spirituel
de notre banqueroute intérieure nous amène
à l'état de bonheur. En voyant le vide
de son âme, en considérant sa petitesse,
l'homme, par la grâce divine, se tient face à
la possibilité de remplir son âme, vide
précisément par sa propre faute, de lumière
de joie, de pureté, de légèreté.
Mais est-ce bien ce sentiment qui nous remplit après
chaque confession vraie et sincère ?
La conscience de notre culpabilité se trouve
dans la sensation du mensonge introduit dans la vie
humaine et dans la trahison du mode de vie divin et
enfin dans la sensation de culpabilité devant
Dieu. Cette sensation nous est connue à tous,
dès notre plus tendre enfance, elle commence
par la violation des règles établies pour
l'enfant par l'amour et le souci de son bien-être
; amour et souci dispensés par les parents et
les éducateurs. Dans ces règles se manifeste
pour la première fois la force positive du "non",
énoncé pour protéger l'enfant du
danger de toutes sortes. L'enfant ne comprend pas et
n'accepte pas toujours ce "non", mais dans
le fond de sa conscience enfantine, s'il enfreint les
règles énoncées plus haut, il commence
à ressentir la faute. Le poids de la faute est
enlevé en demandant pardon, demander pardon n'est
pas toujours facile, mais plus cela est difficile plus
le pardon est doux, plus joyeux est le sentiment de
libération.
Le Christ n'a jamais dit aux enfants : "Soyez comme
les adultes", mais à nous autres adultes,
Il a dit : "Soyez comme les enfants". C'est
pourquoi notre repentir d'adultes doit être aussi
simple comme l'est le pardon demandé par les
enfants. C'est cela que Dieu attend de nous, non pas
parce que ceci Lui est nécessaire, mais parce
que cela nous est nécessaire.
En se préparant à la confession ou simplement
en contrôlant son état spirituel, l'homme
essaie de découvrir en lui-même tout ce
qui est obscur et pesant, tout ce qui est associé
à la notion de péché. Ceci est
une bonne manière d'agir, mais notre éloignement
de Dieu ne dépend pas de cela ; nous sommes habitués
à "classer" nos péchés,
à les sérier en gros, moyens et petits
péchés, et à ces derniers nous
ne voulons pas donner beaucoup d'importance. Cette classification
comporte en elle-même une double tentation : tout
d'abord, la tentation d'autojustification (je pèche
comme tout te monde, ensuite la tentation d'un repentir
limité, même si une infime partie du péché
reste sur la conscience. L'amoncellement des péchés
est comparable à une masse neigeuse qui augmente
de volume jusqu'à ce qu'un dernier flocon provoque
l'avalanche.
Chaque péché est un péché,
comme chaque distance est un éloignement, qu'il
soit mesuré en kilomètres ou en millimètres.
Il faut se rappeler en outre, qu'en dehors, des péchés
de faits, des péchés d'omission de charité
existent aussi.
Deux femmes viennent demander conseil à un "starets".
La conscience de l'une ploie sous le poids d'un si gros
péché, qu'il lui semble ne jamais mériter
de pardon. La deuxième dit au starets qu'elle
n'a sur la conscience qu'une multitude de petits péchés,
"rien de spécial, comme chez tout le monde".
Le staretz dit à la première femme : "Va
chercher la pierre la plus lourde que tu puisses soulever
et apporte-la-moi". A la seconde il dit : "Va
au bord de, la mer et apporte moi autant de petits cailloux
que tu peux ramasser". Les deux femmes lui obéirent
et accomplirent l'étrange demande du staretz.
Lorsqu'elles revinrent avec leurs charges, le starets
dit à la première : "Maintenant,
va et rapporte la grosse pierre à l'emplacement
où tu l'as prise". A la seconde : "Toi
aussi va et remets chaque caillou à l'emplacement
où tu l'as trouvé". Ce que la première
réussit à faire facilement, la seconde
ne put l'accomplir.
Cette parabole a été tirée des
premiers écrits spirituels chrétiens dont
Tolstoï, Leskoff et d'autres écrivains russes
se sont servis plus d'une fois. Cette parabole se rapporte
directement à la classification des péchés
"gros, moyens, petits". Les "petits"
péchés comme nous les appelons, sont souvent
aussi graves que les "gros" péchés.
Les petits péchés s'amoncellent si facilement
qu'ils se transforment automatiquement en habitude,
ce qui nous amène à l'autojustification.
L'autojustification est l'un des aspects les plus dangereux
de la vie spirituelle. Nous prions peu, parce que nous
n'avons pas le temps. Nous observons mal le jeûne,
parce que notre santé ou bien les conditions
de notre vie ne nous le permettent pas. Nous jugeons
souvent en les condamnant les personnes autour de nous,
qui nous semblent le mériter. II n'est pas nécessaire
de continuer cette liste pour l'autojustification. Un
véritable examen spirituel doit aboutir à
l'auto-condamnation : tout ce que nous omettons, ne
faisons pas, laissons, passer dans notre vie spirituelle,
arrive à cause de notre faiblesse, à cause
de notre peu de foi, à cause de la tiédeur
de notre amour. Devant l'image de la perfection divine,
notre conscience ne peut que nous faire des reproches
et non nous disculper et en nous faisant des reproches,
nous stimuler pour nous améliorer, corriger et
perfectionner notre vie spirituelle et aussi pour nous
encourager à nous libérer de nos péchés.
On a tendance à comparer le sacrement de la confession
au processus de la psychanalyse ; cependant la similitude
entre eux est très limitée. Dans les deux
cas les faiblesses intérieures-de l'homme sont
extirpées des profondeurs du subconscient à
la surface de notre conscience ; c'est un processus
difficile, qui le devient encore plus en présence
d'un témoin : le prêtre ou le psychiatre.
La difficulté du processus est salutaire, elle
détache de la conscience et de l'âme tout
ce qui leur est nocif. Mais la différence consiste
en ce que la méthode médicale de la psychanalyse
se termine par un diagnostic et le paiement des honoraires.
Quant au côté psychanalytique de la confession,
si l'on peut employer ce terme, il se termine par l'absolution
des péchés par la grâce divine et
par le don gratuit et inestimable de l'Amour divin.
Le processus du traitement spirituel et moral que nous
recevons de Dieu à travers l'Eglise, est exprimé
clairement dans les paroles finales de la prière
avant la confession : "Veille à ce qu'en
arrivant pour guérir, tu ne repartes toujours
malade". Sans aucun doute, chaque repentance faite
librement avec amour et croyance en la guérison
par le "Médecin céleste", conduit
vers une guérison intérieure, remet le
repentant au point de départ de sa santé
spirituelle et lui donne la possibilité de repartir
à zéro.
Pour une libération psychologique du poids des
péchés, la présence du prêtre
est importante, "témoin du repentir",
comme il est dit dans l'appel de l'Eglise vers celui
qui confesse. C'est d'ailleurs important, que celui
qui confesse soit en même temps le père
spirituel, c'est à dire le guide de la vie spirituelle
de celui qui se confesse. Il semblerait qu'il est plus
difficile de se confesser devant quelqu'un qui nous
connaît, mais cette difficulté même
est salutaire, car elle apporte une meilleure possibilité
de se libérer du péché. Cependant,
le prêtre n'est qu'un élément secondaire
; dans la même prière il est dit par la
bouche du prêtre : "Enfant, voilà
le Christ qui est là, invisible, qui reçoit
ta confession, moi je ne suis ici que pour témoigner
devant Lui de tout ce que tu me diras."
Le péché est la distance de notre éloignement
de Dieu ; le repentir est la voie de notre retour vers
Lui. La rémission et le pardon de nos péchés
sont notre admission dans les bras du Père céleste,
qui nous rend notre liberté et nous rétablit
dans notre état originel. L'Eglise, que très
souvent et d'une manière erronée, nous
considérons comme une institution humaine, est
en fait une institution divine, le Corps du Christ.
Etant membres de l'Eglise, les chrétiens vivent
dans le Christ et le Christ vit en eux. L'éloignement
de Dieu est aussi un éloignement de l'Eglise.
Lorsqu'un membre du corps humain est atrophié,
il est exclu de la circulation sanguine, et peut être
amputé.
La repentance est la réconciliation avec Dieu,
ce qui sous-entend l'arrêt de l'animosité,
du conflit qui s'exprime par l'éloignement de
l'homme de Dieu. Comme l'Eglise est le Corps du Christ,
c'est à dire la vie de Dieu dans l'histoire du
monde, l'éloignement de Dieu est aussi un éloignement
de l'Eglise. C'est pourquoi dans la prière pour
la rémission des péchés, le prêtre
demande à Dieu : " Reçois et unis-le
à ton Eglise, Sainte, Catholique et Apostolique.
" D'ailleurs cette prière est dite aussi
pour ceux qui, pour un motif ou un autre, ont été
exclus de l'Eglise et reviennent en son sein. Ainsi,
avec chaque péché, non seulement nous
nous éloignons de Dieu, mais même nous
nous excluons du Corps du Christ. Ainsi, le sacrement
de la confession est le sacrement de la réconciliation
avec Dieu, avec l'Eglise, avec les hommes et avec sa
conscience : c'est le sacrement de la paix.
Bien que la confession puisse précéder
le sacrement de la communion, acte de notre pleine union
avec Dieu, la confession est un sacrement tout à
fait indépendant. Dans notre pratique de la vie
ecclésiale, la confession devient souvent les
prémices de la communion, ce qui n'a rien d'erroné,
mais il faut comprendre et admettre que c'est un acte
indépendant. On peut donc se confesser, indépendamment
de la communion ; ceci est confirmé par le fait
que le prêtre a le droit de ne pas admettre le
repentant, à la communion immédiate, s'il
trouve à cela des raisons spirituelles sérieuses.
En se préparant à la confession, il est
bon d'analyser notre état de culpabilité
suivant trois critères :
1) notre comportement envers Dieu. L'amour de Dieu pour
nous est illimité, et inconditionnel, tandis
que notre amour pour Lui est toujours limité
et sous condition. En outre, nous sommes disposés
à penser à Dieu d'une manière abstraite
et philosophique et non d'une manière personnelle
et concrète. Dieu représente dans notre
vie tout ce à quoi aspire notre cur : lumière,
vie, paix, joie, pureté, liberté, harmonie
et ce que dans notre langage humain nous appelons "bonheur",
sans toujours savoir de quoi il s'agit. En nous éloignant
de Dieu, nous nous éloignons de toutes les valeurs
fondamentales de la vie, nous nous dirigeons vers une
direction opposée : les ténèbres,
la solitude, la mort, le chagrin, l'immoralité,
la captivité, le désordre, le chaos spirituel
et moral, le désarroi et les catastrophes. Voilà
pourquoi chacun de nos pas sur la voie du retour vers
Dieu est important. Voilà pourquoi l'absence
d'amour pour Dieu de notre part est le début
et la fin, l'alpha et l'oméga, de notre culpabilité,
de notre chute. A la lumière de ce premier critère
(l'amour de Dieu), il faut contrôler toute notre
vie spirituelle : la foi, la liberté, la prière,
l'humilité, l'obéissance, le comportement
envers la vie et la mort : en d'autres termes, le comportement
envers nous-mêmes, envers Dieu et les hommes,
envers notre propre salut.
2) Les péchés envers l'Eglise, par rapport
à laquelle nous nous comportons souvent d'une
manière formaliste, superficiellement en oubliant
sa place véritable dans notre vie et notre place
dans celle-ci. Souvent, nous pensons que nous devrions
faire de l'Eglise une partie de notre vie, alors que
c'est notre vie qui devrait faire partie de l'Eglise.
Quelle représentation de l'Eglise donnons-nous
au monde extérieur par l'exemple de notre vie,
de notre conduite ? Comment témoignerons-nous
de l'Eglise devant le monde ? Comment l'insérons-nous
dans notre vie et dans la vie de ceux qui nous entourent,
englobant tout, par la grâce ecclésiale
?
3) Notre comportement envers notre prochain. Par une
analyse consciencieuse nous pouvons facilement examiner
cette question, car ce thème nous est familier
mais aussi très important. "Celui qui dit
j'aime Dieu, mais déteste son prochain est un
menteur ; car celui qui n'aime pas son prochain, qu'il
voit, comment peut-il aimer Dieu, qu'il ne voit pas
?". Ainsi parle Jean le Théologien dans
sa première épître. De cette façon
se referme le cercle de la relation entre l'homme, Dieu,
l'Eglise et nos proches, car tout est lié par
une caution solidaire du bien, que l'on doit garder,
chérir et rétablir sans cesse par cet
acte important de la renaissance spirituelle que représente
la confession.
Archiprêtre
Georges BENIGSEN
Traduction de l'article paru dans VESTNIK N° 148